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Notre histoire

1929

Jean Baptiste LEFRANC déménage de Virey pour venir s’installer à Vains avec sa calèche et ses 4 vaches.

1957

Jean LEFRANC reprend la ferme de son père et s’installe avec sa femme Marie. A l’époque, le couple s’occupe de 40 vaches.

Des débuts difficiles avec la tempête de 1987 qui a causé d’énormes dégâts sur la ferme.

1986

Après son père, Jean LEFRANC, c’est au tour d’André LEFRANC (actuellement co-gérant) de reprendre la ferme familiale. Sa conjointe, Sylvie POULAIN, le rejoindra en 1992.

A cette date, la ferme s’est bien développée et compte 80 vaches.

2007

La ferme poursuit son développement. Avec la reprise de 2 fermes voisines, elle compte désormais 150 vaches laitières pour une production annuelle de 960 000L de lait. André et Sylvie sont alors aidés par 2 employés.

2009

C’est la crise laitière. Le prix du lait chute brutalement et descend jusqu’à 0,21€/L. André rejoint alors l’APLI (Association des producteurs laitiers indépendants) pour protester auprès de milliers d’agriculteurs au niveau européen contre le système agricole. Cette lutte mènera à la grève du lait, qui durera 15 jours. 

2009

C’est la crise laitière. Le prix du lait chute brutalement et descend jusqu’à 0,21€/L. André rejoint alors l’APLI (Association des producteurs laitiers indépendants) pour protester auprès de milliers d’agriculteurs au niveau européen contre le système agricole. Cette lutte mènera à la grève du lait, qui durera 15 jours. 

2010

Fatigués par la lutte, André et Sylvie décident de prendre leur destin en main. Ils cherchent à valoriser le lait sur la ferme et à lui donner une conservation plus longue.

Après plusieurs essais à la casserole, le Cara-Meuh ! est né.

Indispensables pour la fabrication du Cara-Meuh!, c’est à ce moment aussi que débute la fabrication de crème crue et de beurre.

2011

Convaincus par les bienfaits d’une agriculture respectueuse de l’environnement et des animaux et afin de mieux valoriser le lait non transformé, André et Sylvie décident de changer leur façon de travailler et entament la transition vers l’agriculture biologique. L’herbe revient au cœur de l’alimentation animale (pâturage tournant dynamique) et la majorité des compléments sont cultivés sur place pour tendre vers l’autonomie alimentaire. Le ferme sera officiellement reconnue bio en 2013.

2013

Après des travaux de réaménagement, ouverture de la boutique. A l’étage, mise en place du musée du lait. On profite alors de ce nouvel espace pour mettre en place des visites commentées de l’exploitation. Les travaux du labo pour la fabrication du caramel se termineront en 2014.

Parcourez la collection d'étiquettes de fromages et de machines d'antan, utilisées pour récolter le lait et le transformer.

2014 / 2015

Les visiteurs sont curieux d’en savoir plus sur la ferme. Les LEFRANC décident alors d’organiser pour la première fois un week-end portes ouvertes, les 14 et 15 avril 2014. L’événement plaît et attire du monde. En 2015, on réitère donc l’expérience en septembre cette fois. ce week-end deviendra par la suite un rendez-vous annuel qui accueille chaque année un peu plus de visiteurs.

2016

Fabien et Jason, les fils cadets, s’associent à leur parents. Le premier reprend la ferme en main, le second développe la partie commerciale/ marketing.

Photo
Jean LEFRANC (2ème génération) entouré par ses petits-enfants Jason (gauche) et Fabien (droite), 4ème génération à s’installer sur la ferme.

2017

Les LEFRANC sont récompensés pour leurs actions environnementales.

Trophées du développement durable

La ferme est lauréate de l’édition 2017 et coup de cœur du jury dans la catégorie Très Petites Entreprises. Elle est ainsi récompensée pour sa reconversion et le développement d’une agriculture respectueuse de l’environnement

Concours Arbres d’Avenir

Finaliste du Prix Graine d’Agriculteur, les LEFRANC ont vu leur projet d’agroforesterie récompensé. Cette deuxième place a permis le financement de 3 000 arbres, plantés fin 2018 / début 2019.

Fortes de leur succès, les journées portes ouvertes deviennent le
Cara-Meuh Festival !

Cette première édition revisitée accueille alors 5 000 visiteurs et confirme l’attractivité de l’événement. Les rendez-vous annuels se poursuivent donc sous cette forme, le 3ème week-end de septembre.

2017 signe également l’arrivée du Cara-Poule !

Un bus de ville est acheté aux enchères. Le but : le transformer en poulailler mobile.

Pondoirs et perchoirs remplacent les sièges : le Cara-Poule est prêt à accueillir ses premières passagères.

Ce système permet aux poules de passer de champ en champ, après les vaches, pour nettoyer le terrain et assurer une bonne croissance des prairies.

2018

Charlie, le fils aîné, s’installe à son tour sur la ferme. Son objectif est d’y développer l’apiculture. Une vingtaine de ruches son alors installées pour commencer.

En parallèle, il prend en charge la fabrication des Cara-Meuh !

2019

Cette année, on organise une édition spéciale du Cara-Meuh Festival : 10 ans après la grève du lait. Cette 3ème édition particulière permet de remémorer ce qui s’est passé en 2009, mais aussi de mettre en avant qu’en 10 ans, les choses n’ont pas beaucoup évolué et que le système pose toujours problème.

En parallèle, concerts, restauration, marché de producteurs et autres activités attirent toujours autant, et même plus ! Les visiteurs sont au rendez-vous : près de 10 000 personnes participent à l’événement !

De nouveaux pensionnaires s’installent à la ferme en fin d’année : 3 porcs de Bayeux.

Ces cochons assimilent très bien les sous-produits laitiers comme le lait écrémé et le babeurre. Cela nous permet de valoriser ces produits jusque là non-utilisés et de diversifier notre activité avec de la viande de porc.

2019

Cette année, on organise une édition spéciale du Cara-Meuh Festival : 10 ans après la grève du lait. Cette 3ème édition particulière permet de remémorer ce qui s’est passé en 2009, mais aussi de mettre en avant qu’en 10 ans, les choses n’ont pas beaucoup évolué et que le système pose toujours problème.

En parallèle, concerts, restauration, marché de producteurs et autres activités attirent toujours autant, et même plus ! Les visiteurs sont au rendez-vous : près de 10 000 personnes participent à l’événement !

De nouveaux pensionnaires s’installent à la ferme en fin d’année : 3 porcs de Bayeux.

Ces cochons assimilent très bien les sous-produits laitiers comme le lait écrémé et le babeurre. Cela nous permet de valoriser ces produits jusque là non utilisés et de diversifier notre activité avec de la viande de porc.

2020

L’année démarre tranquillement avec les travaux d’agrandissement de la boutique et du labo. On triple la surface de la boutique et on optimise l’espace de production. Les travaux durent plusieurs mois. Le labo est terminé en premier ; les travaux de la boutique se poursuivent jusqu’à son aménagement début juillet. Maintenant d’une superficie de 150 m², elle accueille les produits de plus de 40 producteurs locaux.

Covid-19 & confinement

L’année est vite perturbée par la propagation de la Covid-19 dans le monde. Le 1er confinement est annoncé. La production de caramel s’arrête net pendant 2 mois. Les ventes chutent, la ferme est déserte. Quant au lait, il ne sera peut-être pas collecté en totalité. Il faut donc réagir pour surmonter cette crise sanitaire. Nous avons donc innové pour nous en sortir :

Une fois n’est pas coutume : après une crise, on transforme ! Cela faisait plusieurs années que nous y songions pour faire face à la surproduction de lait bio de printemps qui a lieu chaque année. Et cette année, elle aurait été pire et le risque de devoir jeter du lait a mis un coup d’accélérateur au projet. 

Les travaux du labo ont été adaptés pour en faire une fromagerie d’appoint. Les délais étaient très courts mais ont été tenus. L’ensemble du lait du mois de juin a pu être transformé en fromage, 500 meules au total : le Comfiné et la Meuhle sont nés.

Déconfinement du Comfiné

Après quelques mois d’affinage, nos fromages ont fini par quitter leur cave pour rejoindre nos étals, en août pour La Meuhle et en septembre pour Le Comfiné.

Pour marquer le coup, nous avons donc célébré le déconfinement du Comfiné mi-septembre. L’événement a permis de compenser le Cara-Meuh Festival qui a dû être repoussé à 2021 à cause de la crise sanitaire.

Construction de la fromagerie

La première fromagerie étant temporaire, nous avons donc démarré les travaux de la vraie fromagerie, qui sera plus grande et plus adaptée. Objectif : elle doit être prête au printemps !

Tout le monde est confiné : nous adaptons notre service. Un Drive est rapidement mis en place en mars, avec le développement de la gamme de produit pour proposer des produits locaux de première nécessité. Au début, un service de livraison est proposé en plus d’un retrait à la ferme sur des journées précises.

Le service évolue peu à peu avec la situation pour aboutir à un Click & Collect en novembre. Les commandes sont préparées pour le jour même ou le lendemain et retirées à la ferme.

Les protocoles sanitaires ne permettent pas de réaliser les visites commentées. Nous devons réinventer nos visites. Pour cela, nous créons des panneaux pédagogiques afin de créer un parcours autour de la ferme.

Ce dernier est gratuit et accessible en autonomie. Il permet notamment de rencontrer les animaux de la ferme.